Par Adrien Baccichetti (biologiste) et Kateryna Baccichetti (biochimiste), créateurs de la Silice d’ortie et de la Silice de prêle.

Le silicium est un oligo-élément indispensable pour la bonne santé des os et des articulations. L’alimentation moderne étant carencée, le stock de silicium de l’organisme qui est de 7g a tendance à diminuer avec l’âge et l’organisme puise dans les réserves qu’il est alors nécessaire de compléter.

Introduction

Le silicium est indispensable à la formation du collagène et de l’élastine. Ces deux molécules sont des constituants primordiaux des tendons, des ligaments, des os et du cartilage. Le collagène assure la résistance et la rigidité des tissus, l’élastine assure leur élasticité et leur souplesse.

Le silicium aide par ses propriétés électriques à maintenir la cohésion des fibres de collagène et d’élastine par interaction avec les acides aminés qui les constituent. De plus, il aide à accroître leur synthèse. Sans silicium, il ne peut y avoir de collagène ni d’élastine.

On comprend donc le rôle fondamental du silicium pour l’organisme. Il sera un élément de choix aussi bien pour le jeune sportif que pour chacun après 50 ans lorsque les os et articulations ont tendance à se détériorer en vieillissant.

Le silicium se retrouve aussi associé aux glycosaminoglycanes que l’on retrouve dans le tissu osseux et le cartilage (comme la chondroïtine sulfate ou l’acide hyaluronique). Il est de plus nécessaire à l’absorption et à la fixation du calcium sur les os.

Ces éléments aident à comprendre l’intérêt du silicium pour les os et les articulations.

I. Tendinites, arthrites, problèmes ligamentaires.

La tendinopathie, dont la tendinite, résulte d’une dégradation ou d’une inflammation du tendon. Le tendon est une « corde », formée elle-même de milliers de petites cordes entrelacées que sont les fibres de collagène.

Son rôle est de fixer les muscles sur les os.

Les affections des tendons sont fréquentes lorsqu’ils sont trop sollicités lors d’un effort physique ou lorsqu’ils se dégradent avec l’âge. Elles sont responsables soit de douleurs vives en cas de traumatisme aigu, soit de douleurs articulaires chroniques. Le silicium est parfaitement indiqué pour les tendinites, aussi bien en prévention qu’en traitement d’appoint aux thérapies classiques.

Il aide le collagène à se reconstituer et donc à reformer un tendon sain. Il lui donne plus de rigidité et donc de résistance aux chocs.

L’élastine, présente en petite quantité, permet d’assurer la souplesse des tendons et de leur donner une plus grande résistance face aux sollicitations. En améliorant la synthèse d’élastine, le silicium aidera le tendon à conserver sa souplesse.

Tout ceci est également valable pour les ligaments, reliant les os entre eux, qui sont également formés de collagène et d’élastine.

II. Arthrose.

L’arthrose est une atteinte du cartilage des articulations.

Le cartilage est détruit plus rapidement qu’il n’est reconstruit et il finit par se fissurer puis disparaître. Des excroissances osseuses se forment par la suite. L’arthrose induit des douleurs et des gênes dans le mouvement. Le professeur Carlisle de l’université de Californie a démontré que le silicium aide le cartilage à se reconstruire par plusieurs mécanismes. Tout d’abord, le collagène est impliqué dans la structure du cartilage et la reconstruction du collagène grâce au silicium sera un bienfait évident.

De plus, le silicium est également impliqué dans la formation des protéoglycanes (glycosaminoglycanes liés à des protéines) qui sont les autres constituants majeurs du cartilage et lui donnent sa consistance. Au vu de ces actions sur les matériaux de construction du cartilage, on comprend donc le rôle majeur du silicium dans la reformation du cartilage en cas d’arthrose.

III. Ostéoporose.

L’ostéoporose est une maladie qui se traduit par une fragilité excessive des os, du fait de leur déminéralisation. A la cinquantaine, 50% des femmes et 25% des hommes sont atteints. L’aluminium auquel nous sommes tous exposés serait l’un des responsables en perturbant la formation osseuse. Le silicium est un antidote naturel de l’aluminium. Il se lie avec lui, ce qui limite l’absorption intestinale du toxique et augmente son excrétion rénale.

De plus, le silicium est un élément fondamental dans la formation osseuse. Les expériences des équipes des professeurs Schwartz, Carlisle, Kervan ou Jugdaohsingh l’ont clairement démontré.

Le silicium est indispensable à la fixation du calcium sur les os.

Une supplémentation en calcium sera inefficace en cas de déficit en silicium. L’ortie est particulièrement indiquée car elle contient du calcium et du silicium.

L’os est également constitué de collagène et de protéoglycanes qui ont besoin de silicium pour leur synthèse. Les écrits du Docteur Baccichetti expliquent que le silicium stimule les cellules régénérant les os (ostéoblastes).

C’est par ses actions à tous les niveaux de la construction de l’os et de sa reminéralisation que le silicium sera intéressant pour l’ostéoporose.

IV. Autres indications.

En plus de son implication dans le système ostéo-articulaire, le silicium, et en particulier la silice d’ortie, participe au bon fonctionnement des cellules musculaires, au maintien d’une peau ferme, à l’élasticité des vaisseaux sanguins, au maintien des performances cérébrales, au maintien des cheveux et des ongles résistants, au maintien des défenses naturelles ainsi qu’à la détoxication et au drainage de l’organisme.

Rappelons évidemment que l’avis d’un médecin est indispensable en cas de pathologie et que le silicium est un complément alimentaire qui ne saurait remplacer un traitement en cours.

V. Quelle forme de silicium prendre ?

Pour être efficace, le silicium doit être biodisponible, c’est-à-dire assimilable par l’organisme et n’être associé à aucun additif qui peut perturber son assimilation et surcharger le foie inutilement. Alors attention aux conservateurs (benzoate, acide citrique, parabènes, huiles essentielles, etc), stabilisateurs et arômes.

Le silicium organique est le plus biodisponible par rapport au silicium minéral et colloïdal, deux formes très difficilement assimilées par l’organisme. Même parmi les silicium organiques il faut être vigilant, car tous ne sont pas naturels et certains sont fabriqués chimiquement.

Il faut impérativement que le silicium soit organique et qu’il ait été transformé par les végétaux de manière à le rendre assimilable.

Le silicium de l’ortie, plante reminéralisante par excellence et riche en minéraux et vitamines, est l’une des meilleures formes de silicium organique d’origine naturelle. Ce silicium est encore plus efficace lorsqu’il est extrait par le glycérol végétal, car le glycérol est une molécule organique présente naturellement dans l’organisme et elle est donc reconnue par les cellules du corps. Il permet de produire un silicium 100% naturel sans additifs.

 

NOTE de Phytonika : Le silicium est un complément alimentaire, ce n’est pas un médicament,  toute pathologie médicale doit faire l’objet d’une consultation auprès d’un médecin.