Les grandes actions biologiques du silicium , par le Dr Yves Baccichetti.
Le silicium est un rouage essentiel dans les mécanismes de la vie au même titre que l’oxygène, l’hydrogène, le carbone et l’azote et bien avant le calcium, le magnésium, le potassium, le zinc, le cuivre, etc…
Il est nécessaire à la formation des acides aminés, première étape de la vie sur terre. Les expériences qui recréent ces conditions ne fonctionnent qu’en précence obligatoire d’un cristal et les meilleurs rendements sont obtenus avec le quartz qui est du silicium pur. Ensuite il accélère toutes les réactions de chimie organique. Il augmente l’action du fer, du cuivre et du zinc qui participent à plus de 300 réactions de l’organisme. Il augmente l’action de nombreuses enzymes, notamment l’adényl cyclase qui fabrique dans les mitochondries l’ATP, la forme d’énergie que nous utilisons.
Ainsi des carences en silicium provoquent un ralentissement de tous les métabolismes et de toutes les fonctions.
Le silicium a donc un rôle polyvalent et multiple. Un de ceux-ci est absolument fondamental: la synthèse du collagène et de l’élastine. Le collagène constitue le tissu de soutien de tous nos organes; il leur donne forme, structure et fermeté. Il assure leur tenue dans les trois dimensions: les ptoses d’organes sont dues à des faiblesses des ligaments, lesquels sont faits de collagène.L’os est constitué de matrices de collagène sur lesquelles se fixent les cristaux d’hydroxyapatite et de calcium.Le collagène est formé d’une chaine d’acides aminés dont le maillon principal est l’hydroxyproline. Les maillons d’hydroxyproline sont reliés entre eux par leurs groupements -OH. Or comme les mêmes pôles des aimants les groupements -OH se repoussent et c’est le silicium qui permet la jonction. Sans silicium, il ne peut y avoir de collagène.L’organisme consomme en moyenne 6mg de silicium par jour. Si l’alimentation ne les apporte pas, il puise alors dans les organes qui perdent leur silicium. Les plus riches sont l’aorte, la peau, les ligaments et tendons, le cerveau et les reins Au fur et à mesure qu’ils perdent leur silicium, leur structure et leur fonction s’altère.
La perte en silicium commence tôt et s’accélère à partir de la cinquantaine. C’est à cet âge qu’il convient impérativement de freiner cette perte, en adoptant une alimentation adéquate ou une supplémentation en silicium. L’action de silicium est polyvalente et multiple et ses carences entraînent de nombreux problèmes de santé parmi lesquels:
La dégénérescence osseuse.
les statistiques montrent qu’à la cinquantaine 50% des femmes et 25% des hommes en sont atteints. Le risque de fracture à 10 ans est de 20%. Des sujets jeunes peuvent être atteints : 10% de la traumatologie sportive est due à une fragilité osseuse précoce. Les causes évoquées ne tiennent pas compte des carences en silicium . Des études faites en Scandinavie montrent que lorsque les eaux de boisson sont riches en silicium les cas d’ostéoporose sont moins fréquents. Les chercheurs qui ont utilisé le silicium rapportent tous des résultats positifs.Carlisle et Schwartz, travaux publiés dans Science et Nature,les revues scientifiques les plus prestigieuses, ont montré que le silicium est essentiel à la fabrication de l’os et du collagène.Kervan a montré qu’il était essentiel à la fixation du calcium sur les os. Il inhibe la multiplication et l’action des ostéoclastes, cellules qui résorbent naturellement l’os. Après la ménopause, ces phénomènes de résorption sont prédominants et l’ostéoporose encore plus difficile à traiter.
Ainsi,le silicium freine l’ostéolyse, permet la fabrication des matrices de collagène et la fixation du calcium sur ces matrices. Il est fortement conseillé de débuter une supplémentation en silicium dès la cinquantaine et chez les femmes dès la période de préménopause.
Une propriété du silicium est de neutraliser l’aluminium.
La maladie d’alzheimer.
Cette maladie,se caractérise par la présence de deux protéines anormales, les plaques beta amylödes qui étouffent les cellules nerveuses et la désorganisation de la protéine TAU qui empêche le fonctionnement des cellules nerveuses. Cela aboutit à la mort des cellules nerveuses et aux atrophies. Le neuro-transmetteur affecté est l’acetylcholine. Les plaques beta amyloïdes ou la désorganisation des protéines TAU se produisent sous l’effet de l’aluminium. Celui-ci est retrouvé au sein de ces protéines. Le silicium est un antidote de l’aluminium et protège le cerveau de ses méfaits. Cela a été démontré par E.Carlisle:
-Le cerveau de jeunes rats intoxiqués par l’aluminium ne présente aucune anomalie; par contre chez les vieux rats les anomalies de la maladie se produisent.
-Fasman a montré que le silicium extrait l’aluminium des protéines anormales lesquelles reprennent leur forme initiale si les taux de silicium sont suffisamment élevés.En outre ,le silicium réduit l’absorption intestinale d’aluminium et augmente son excrétion rénale. Chez l’humain, les performances cérébrales sont augmentées et le taux d’acetylcholine du cerveau augmente lorsque le silicium à doses suffisantes est administré. Le rôle protecteur du silicium est donc confirmé, à titre curatif avant que ne surviennent les destructions du cortex cérébral et surtout à titre préventif.
Arthrose et problème articulaires.
Les articulations sont faites d’extrémités osseuses, recouvertes par des cartilages, reliées par des ligaments, actionnées par des muscles par l’intermédiaire de tendons. L’articulation est enveloppée dans une capsule dont la face interne, la membrane synoviale, sécrète le liquide synovial qui lubrifie l’articulation. Elle résorbe les débris cartilagineux issus du cycle de renouvellement du cartilage. Le silicium est nécessaire à l’entretien et au renouvellement de tous ces tissus. Le cartilage est fabriqué par les chondrocytes qui sont une forme spécialisée de fibroblastes. Le silicium provoque la multiplication des fibroblastes. Les cartilages sont constitués à 80% d’eau, de collagène qui assure leur armature inextensible, de chondrocytes à raison de10% et de protéoglycanes qui retiennent l’eau. Nous savons déjà que le silicium est indispensable à la synthèse du collagène. Il l’est aussi à celle des protéoglycanes.
L’acide hyaluronique qui assure la lubrification des articulations est sécrété par la membrane synoviale. L’acide hyaluronique est un parent des protéoglycanes et le silicium est également nécessaire à sa synthèse.
La capsule fibreuse doit être souple pour permettre les mouvements. Cela est assuré par l’élastine, qui est une forme particulière de collagène. Les ligaments et tendons sont principalement constitués de collagène.
Les carences expérimentales en silicium, en plus de provoquer des anomalies osseuses, aboutissent à des cartilages moins épais et de mauvaise qualité (Carlisle et Schwartz) ce qui démontre bien l’importance du silicium pour les articulations. Si l’alimentation n’apporte pas les quantités de silicium dont le corps à besoin, il puise dans ces tissus qui s’affaiblissent car leur entretien et le renouvellement n’est pas correctement assuré.
L’affaissement de la colonne vertébrale des sujets âgés est tout à fait caractéristique de la perte de ce stock de silicium.Il est principalement dû à la perte de hauteur par la déshydratation et l’altération des disques intervertébraux faits de fibrocartilage, de protéoglycanes et d’acide hyaluronique. Le silicium à également une action anti-inflammatoire et antalgique, notamment la Prêle, ce qui permet d’améliorer les douleurs articulaires chroniques.
Peau, ongles, cheveux et vieillissement cutané.
La peau est l’organe sur lequel l’effet du vieillissement est immédiatement visible. Parmi certaines différences entre peau jeunes et âgées nous retrouvons:
-La fermeté qui est assurée par le collagène fabriqué par les fibroblastes. Chez les personnes âgées l’épaisseur de la couche de fibroblastes de la peau est beaucoup moins importante. Le silicium stimule la multiplication des fibroblastes et agit sur la synthèse du collagène à partir de la proline.
– L’hydratation est assurée par l’acide hyaluronique et par le silicium lui- même car le silicium par son affinité pour les groupements OH est un capteur d’eau. La peau est un des organes les plus riches en silicium dans laquelle l’organisme puise ses besoins en cas d’alimentation déficitaire
Les ongles et les cheveux, dont on dit qu’ils sont les reflets de la santé ont besoin de silicium; il confère la dureté aux ongles et la structure aux cheveux. Les effets d’une supplémentation en silicium se constatent habituellement dans un délai d’un mois.
Cholestérol, artères et circulation
Il s’agit d’un vaste sujet qui mériterait des explications car les idées savamment entretenues sont nombreuses. Nous nous limiterons à l’action constatée et démontrée du silicium. Plusieurs études ont montré que lorsque les eaux de boissons sont riches en silicium la fréquence des accidents cardiaques, de l’artériosclérose et de l’athérosclérose sont moindres. (Travaux de Schwartz et Loeper).
Les parois artérielles sont faites d’élastine, forme dérivée de collagène qui assure la souplesse des artères.
L’artériosclérose est due à la disparition de l’élastine. Les artères deviennent dures et rigides et l’écoulement du sang ne se fait plus correctement.
La prêle, la plante la plus riche en silicium a un rôle supplémentaire: elle présents la particularité de s’opposer à l’action de l’élastase, enzyme qui dégrade l’élastine.
Cholestérol et athérosclérose.
Loeper a montré que le fait d’intoxiquer des lapins avec des doses importantes de Cholestérol provoquait la formation de plaques d’athérome et obstruction artérielle. Mais si du silicium était administré conjointement les artères restaient indemnes.En France, Rager et Gendre guérissaient des artérites expérimentales par l’administration de silicium.
Les mécanismes commencent a être compris: le silicium augmente l’activité d’une enzyme , la prolyl hydroxilase qui joue un rôle dans la réduction de l’oxydation des parois artérielles. Il augmente aussi l’action du zinc et du sélénium qui sont de puissants anti-oxydants.
Protection de muscle cardiaque.
Les mitochondries sont des organites qui produisent notre énergie sous forme ATP et qui synthétisent la plupart de nos hormones et de nos anti-inflammatoires naturels. Notre santé dépend de leur fonctionnement. Lorsqu’elles ne fonctionnent pas correctement elles produisent l’homocystéine. Or le taux d’homocystéine est prédictif d’accidents cardiaques. Le silicium intervient aussi dans l’activité des mitochondries: elles captent plus de silicium quand elles sont en fonctionnement de l’adényl cyclase, enzyme capitale dans la fabrication de l’ATP voit son activité augmentée par l’action du silicium.
Action sur la circulation veineuse: par sa présence obligatoire dans la synthèse de collagène, le silicium assure la fermeté des parois veineuses.
Les effets bénéfiques d’une supplémentation en silicium débutée tôt sont nombreux, mais il convient de bien se renseigner avant d’entreprendre cette démarche et de bien vérifier les concentrations contenues dans les produits.
Texte rédigé par le Docteur Yves Baccichetti, inventeur du procédé de pression à froid de la Silice de Prêle
NOTE de Phytonika : Le silicium est un complément alimentaire, ce n’est pas un médicament, et toute pathologie médicale doit faire l’objet d’une consultation auprès d’un médecin.